Drôles de contes 1

La petite Poucette

 

Il était une fois un crapaud appelé Kiko Laucabou qui vivait dans un marécage au 27 rue des Klips, dans la ville de Mimosa. Cette ville était belle, chaleureuse et il y faisait bon vivre : de magnifiques nénuphars formaient les maisons des habitants et les mimosas délimitaient la ville. Elle contenait également de nombreux monuments très anciens comme le Limacrou (un beau musée) ou la Stabillette (le château du roi crapaud). La maison de l'hideux Kiko était la plus belle de toute la ville. Kiko avait vingt-deux ans. Il était généreux, aimable et intelligent, mais il avait un gros défaut : il était très laid, et même repoussant. Il était de la couleur caca d'oie et était couvert de pustules jaunes. Il était tellement affreux que tous les habitants avaient des frissons à sa seule vue.

Le problème, c'est que son rêve était de se marier. Son père et ses amis faisaient tout pour l'aider à trouver une femme. Mais jusque là … RIEN !

Un jour, Kiko se promenait dans la forêt de Jadielle quand il vit une fille perdue qui pleurait sur un rocher.

 

Pour l'aider, Kiko la mit sur un nénuphar, mais à cause de sa laideur la jeune fille, nommée Poucette, prit peur et s'enfuit. Tout à coup, le nénuphar commença à bouger. Kiko comprit que des poissons carnivores voulaient manger Poucette, alors il plongea dans l'eau, attrapa Poucette et la sauva.

Kiko, sous le charme de Poucette, décida de la suivre afin de la sortir de situations difficiles : alors que Poucette allait se faire kidnapper par les scarabées, Kiko l'attrapa et la sauva avec elle. Mais Poucette crut que Kiko allait la manger, et elle s'enfuit. Elle le trouvait tellement laid ! Kiko ne réussit pas à la rattraper.

 

Quatre ans plus tard, Kiko n'avait toujours pas oublié Poucette : il en était tombé amoureux. Afin de tenter de la retrouver, il quitta la ville de Mimosa pour aller dans la ville de Lirestée, la ville des criminels, une ville terrifiante, horrible et nauséabonde. Kiko ne pouvait plus dormir la nuit, car il avait très peur. Les loups-garous hantaient la ville. La nourriture y était rare, et Kiko devait manger la seule chose qu'il trouvait, c'est à dire des mouches contaminées par tout les produits chimiques.

 

Mais ses efforts furent récompensés car dans cette même ville, se trouvait la sorcière qui avait aidé la maman de Poucette à avoir des enfants. Kiko en profita donc pour aller la voir et lui demanda si elle pouvait le transformer en un beau prince. Elle réalisa sont souhait.

 


 

Quelque temps après, Kiko croisa enfin Poucette : elle se promenait dans le parc de la ville, seule et triste. Il alla lui parler. Elle tomba folle amoureuse de lui. Kiko lui raconta toute son histoire et elle s'en voulut de l'avoir repoussé à cause de son apparence. Ils se marièrent, eurent beaucoup d'enfant et furent très heureux!

Tout ça pour vous dire que derrière un physique hideux

peut se cacher un grand cœur !!

FIN !

 

 


Les fées

 

 

Il était une fois une jeune fille qui s'appelait Martine De Puibusque, elle avait seize ans. Elle habitait 9 place du Cochonou à Canariland. Sa mère était méchante tout comme sa sœur cadette qui mentait beaucoup. Martine avait perdu son père qui s'était noyé dans les égouts lors d'une tempête. Elle était très attachée à lui, et lui aussi l'aimait beaucoup, contrairement à sa mère. Depuis qu'il était mort, elle était très malheureuse et se sentait seule.

Le seul défaut de Martine, c'est qu'elle était vraiment très laide : ses cheveux graisseux étaient longs et noirs et ses yeux marron minuscules. En plus, elle avait de la barbe et des boutons partout. Elle travaillait au Macdonald : elle était serveuse. Son seul loisir était d'aller chez ses grands-parents s'occuper de la ferme. Les animaux, eux, ne lui reprochaient pas sa laideur ! Elle vivait dans une maison confortable, à l'exception de sa chambre qui était dans la cave et dans laquelle il faisait horriblement froid ! Sa sœur, bien sûr avait droit à une somptueuse et chaleureuse chambre !

 

Un jour, alors qu'elle allait puiser de l'eau, Martine vit une fée qui la trouva vraiment très moche. Du coup, elle lui jeta un sort : à chaque fois que Martine ouvrait la bouche, elle se mettait à cracher des crapauds et des vipères. A cause de cette malédiction et de son physique, elle était détestée de tous. A l'inverse, sa petite sœur, belle mais méchante, était adorée par son entourage, d'autant que la fée lui avait offert le don de cracher des perles et des diamants.

 

La fée s'était fiée aux apparences et avait donné le bon sort a la méchante sœur !

 

L' ainée envoya la fée au tribunal pour que la justice soit rétablie. Mais personne ne la crut car elle était trop laide ! Sa sœur passa pour la gentille, et elle pour la méchante. Tout le monde considérait qu'elle n'avait eu que ce qu'elle méritait.

 

L'histoire des deux sœurs fut écrite sous le titre « Les fées », la fausse histoire bien sûr, et la vérité ne fut jamais rétablie !

 

Par contre, peu de temps après le procès, la fée, qui était allée laver ses draps au lavoir du village, tomba dans l'eau et fut engloutie par ses draps. Finalement, il y a peut-être une justice !

 

The end !

 

 


Peau d'âne

 

 

 

«Bonjour je suis le roi, le père de Peau d'âne, je m'appelle Philippe De Château. Vous connaissez tous l'histoire de Peau d'âne, mais sachez que ma fille a menti. Je vais vous raconter ma version de l'histoire.

 

J'étais un homme généreux et gentil. J'habitais avec ma fille, Peau d'âne, dans un palais richement décoré et meublé. Il était confortable et paisible.

 

Mais toute bonne chose à une fin !

 

Lors de sa crise d'adolescence, Peau d'âne m'a demandé trois somptueuses robes, très rares. Mais à chaque fois, ses amies avaient les mêmes. Alors elle m'a demandé une autre robe en or massif que je lui ai refusé car je n'avais pas les moyens de la lui acheter. Pendant la nuit, Peau d'âne a assassiné l'âne avec lequel j'avais passé toute mon enfance et ma vie, dans le seul but de se venger, puis elle a fugué.

 

La fée, qui était la sœur de ma femme, voulait que son fils épouse Peau d'âne afin qu'il devienne riche. En effet, ma fille devait à ma mort hériter de toute ma fortune, et la fée le savait bien !

Son fils vint me rendre visite dans mon château pour me demander la main de ma fille. En route il la croisa mais ne la reconnue pas car elle était habillée comme une paysanne pour éviter d'être reconnue. Lorsqu'il arriva au château, je lui racontai ce qui s'était passé. Alors, il comprit que la jeune femme qu'il avait croisé était Peau d'âne.

Il repartit tout de suite à sa recherche, mais ne la retrouva pas. Ayant faim, il s'arrêta à une boulangerie farineuse, qui sentait le bon pain chaud. Le prince acheta une baguette. A l'intérieur, il trouva une bague : c'était celle de Peau d'âne ! Elle l'avait perdue en pétrissant la pâte. Il commença à fouiller la boulangerie pour retrouver la demoiselle.

 

Il finit par découvrir Peau d'âne. Immédiatement, ce fut le coup de foudre. Et comme les deux jeunes gens s'aimaient d'un amour véritable, et que le prince ne voulait plus faire partie des plans de sa mère, ils s'enfuirent pour se marier.

C'est le boulanger qui m'a raconté cette histoire. Car moi, je n'ai plus jamais revu ma fille. Et tout le monde pense que je lui ai fait du mal, et peut-être même tuée.»




 


Ali Baba et les 40 voleurs … la suite !

 

 

Tout le monde sait qu'Ali Baba avait volé les quarante voleurs. Mais savez-vous comment il avait ensuite dépensé cet argent ? Il vivait dans une grande maison luxueuse comprenant une cuisine équipée, onze chambres, deux saunas, un jacuzzi, une salle de cinéma et une autre de sport. Il avait même les moyens de payer une bonne à tout faire pour soulager sa femme ! Sa maison était entourée d'un immense jardin et d'une piscine toute aussi grande. Le problème, c'est qu'il avait pris goût à l'argent : il était devenu cupide ! Mais ses ressources n'étaient pas illimitées ...

 

Un jour, les voleurs le retrouvèrent et lui réclamèrent l'argent. Ali Baba leur dit qu'il avait tout dépensé. Le chef des voleurs lui répondit :

« Je te laisse jusqu'à la fin du mois pour me le rendre, sinon je te tuerai. »

 

Ali Baba se mit à travailler jour et nuit pour rembourser les quarante voleurs. Mais quelques jours plus tard, un oncle d'Ali Baba mourut. Ali apprit qu'il héritait de tous ses biens. Il hésitait : allait-il donner de l'argent aux voleurs ? A cause de sa cupidité, il le garda pour lui.

A la fin du mois, huit voleurs se rendirent chez Ali Baba soit pour se faire rembourser, soit pour le tuer. Ali Baba ne dormait pas, et il s'échappa par la fenêtre avec tout l'argent. Il alla se cacher chez son cousin, Ali Bibi, qui habitait la plaine d'à côté. Le lendemain, il se rendit au marché pour acheter des armes afin de se protéger. Les mois passèrent dans la peur et la méfiance, jusqu'au jour où ils n'eurent plus aucun signe de vie des voleurs. Alors Ali Baba se dit qu'ils l'avaient peut être oublié. Ali Bibi, ayant envie de sortir et de ne plus vivre reclus,décida avec son cousin d'aller au restaurant, en ville, puisque les quarante voleurs n'étaient plus dans la région.

Le soir, quand ils rentrèrent, ils se rendirent compte que les voleurs avaient volé l'argent, tous les biens, et que la maison avait été saccagée.

 

Les voleurs avaient récupéré leur argent et Ali Baba n'était donc plus menacé. Ali Baba, tout d'abord attristé, se rendit vite compte qu'il était soulagé de ne plus avoir à se cacher, et qu'il préférait vivre paisiblement et sans richesses.

 

Cette histoire nous prouve que l'argent ne fait pas le bonheur.

 

 

FIN

 


 



 

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