le voyage de Lord Proteus MacQueen au pays des Ingoulous

Le Voyage de Lord Proteus MacQueen au Pays des Ingoulous

Notes de l'éditeur

Cet ouvrage est un fac-similé du journal de John Proteus MacQueen.
Nous sommes sans nouvelles de l'explorateur depuis 35 ans. On se souvient de son départ de Glasgow, en 1849, dans un aéronef de sa fabrication, largement inspiré des plans inachevés du grand Léonard de Vinci. Cet engin pouvait aller aussi bien dans l'air que sous l'eau ou sur la terre. Financé par un héritage personnel fabuleux, celui du clan MacQueen, l'explorateur fit halte au Caire, puis rencontra le Docteur Livingstone en Nubie à l'automne 1850. Depuis, personne n'a revu John Proteus MacQueen.
L'éditeur porte à la connaissance de tous le contenu du journal de bord de l'expédition MacQueen. Il nie toute responsabilité quant aux théories qu'y expose son auteur. 





GEOGRAPHIE ET CLIMAT

Cette île volcanique du nom de Igoulounatou au centre du kouloumounou est entourée de récifs coralliens.
L'eau est chaude au pied du volcan loutoutou car celui-ci recrache continuellement de la lave dans le kouloumounou.
Sur l'île il y a un autre volcan du nom de koutroumounoutou qui dort depuis toujours.
Tous les ans, un groupe d'huîtres perlières passe près de l'île, d'où lui vient sa richesse.

Sur l'île il y a un phénomène naturel du nom de toulouloulouloulou qui empêche le fonctionnement de toute technologie moderne. D'après mon expérience, cela est du a un phénomène magnétique. Ma boussole, entre autres appareils de mesure, est inutilisable. 

J'ai découvert un cadavre de Serre. Il était très grand et très musclé, et de couleur noire. Je l'ai découvert dans une grotte pendant que je cherchais du charbon. Sa queue mesure 6 mètres mais au total il fait plus de 10 mètres de long. Ses dents font 90 centimètres. Il est doté de grandes ailes de couleur rouge argenté. Il peut cracher des boules de feu et peut aisément dévaster un village entier. Il plonge sous l'eau mais niche dans les hauteurs.

TOXIQUA

Cette plante est très nuisible pour l'homme et les animaux : dès que l'on s'approche ou qu'on la touche elle dégage des gaz extrêmement toxiques.
Elle semble douée d'une volonté propre et si elle le veut, elle peut grossir et devenir un monstre dont la morsure donne la rage.
Voici son portrait : il a de grandes dents, il a un trou dans le dos pour envoyer des gaz toxiques, il pèse 100kg, mesure 1m50 et se pare de reflets multicolores.

CARNIVORA

C'est une plante carnivore : elle mange tout ce qui passe à sa portée à part les écureuil qu'elle ne digère pas. Elle s'attaque volontiers aux garçons un peu trop téméraires qui s'approchent pour la toucher. Elle se déplace souvent et cela lui évite de se faire remarquer. De fait, elle semble douée d'une conscience animale. En hiver elle se transforme en se cachant dans sa coquille et en été elle retrouve son aspect de plante. Voici son portrait. Elle est petit avec de grande dent. Elle est carnivore. Elle n'aime pas les détectives, elle m'a d'ailleurs mordu !
Elle est violette avec des dents rouges et possède des « yeux » bleus. Elle mesure près de 1m 50. Elle hiberne de novembre à janvier. Après son hibernation. Elle devient bleue avec des dents roses ses yeux deviennent verts

VOLIATIE

Cette plante se comporte comme un animal mais c'est définitivement un végétal.
Si l'on s'accroche à ses racines, elle vole et nous emmène partout.
Elle adore les humains et les aides dans leurs tâches.
Par exemple, s'ils sont coincés dans l'île, elle les aidera à porter de la nourriture.
Voici son portrait : elle a des longues ailes végétales et ne mange que des feuilles et des plantes .Elle pèse 40kg et mesure 1m60.Elle est bleue mais ses ailes son blanches, et elle a un petit anneau au-dessus de sa tête de couleur jaune : tout à fait adorable ! A l'instar de certaines espèces animales, elle hiberne en Hiver.



Les Ingoulous utilisent une corne de brume en coquillage dans laquelle on souffle qui produit un bruit de bateau. Ces coquillages ramassés sur la plage servent également pour les festivités qui marquent les changements de saison. Un vieillard m'a expliqué que lors de ces manifestations, seules les femmes dansent une étrange cérémonie appelée le « youga ». Pour l'occasion, elles s'habillent en couleur de saison.
Un soir de fête, une femme nous a montré une  invention musicale : c'est une coquille de saint jaques qui fait un bruit de mer, mais si on y implante des fils de liane, cela fait un bruit bizarre une sorte de « zig-zig »  « zig-zig » semblable à une viole.






On m'a également fait goûter l'Ouchois, et c'est absolument délicieux ! En voici la recette et les ingrédients  et leurs équivalents dans notre monde :
Lait de dragon (2 l de lait).
Poudre de Corah : 3 chours (300 g de légumineuse).
Soushe : 5 tranches (5 tranches de bœuf).
10 chours de Mammogracifie (10 petits fromages type crotin) .
20 œufs de dragon (40 œufs d'autruche).
Une cuillère de Sola (une cuillère de sel).
Cuisson :
Mélanger le lait de dragon et la poudre de Corah.
Puis, ajouter les 10 chours de Mammogracifie et battre avec les 20 œufs de dragon.
Mêler le tout, puis rajouter les 5 tranches de Soushe.
saupoudrer du Sola, puis faire cuire le tout, au feu de bois, brûlant.
A déguster chaud, froid ou tiède !!!


Le caladre est d'une blancheur parfaite, il peut devenir invisible quand il le veut .Il mange tout ce qu'il trouve sur son passage. Il est très grandet, phénomène étrange, a le pouvoir de prédire la mort d'un malade. Un vieux sage du village que j'ai rencontré à l'autre bout du village me l'a confirmé. Le caladre est très féroce et doté de très grandes dents. Il peut voler à plus de 300 kilomètres à l'heure, et pour ce faire il possède d'immenses ailes (15mètre d'envergure).
Il vit dans les hauteurs et tue de jour comme de nuit. Il est doté d'une queue de 4 mètres de long dont le bout est garni de 10 grandes piques.
C'est un carnivore qui mange l' éléphant, le mammouth, le lion, les kangourous, et s'attaquent aux troupeaux des divers animaux domestiqués par les Ingoulous : chèvres unicornes pour le lait, vaches zozo aux longues cornes et pelage épais pour la viande et la peau.



A mon arrivée sur l'île, je fus bien accueilli par ses habitants. On me raconta l'histoire de leur peuple qui confirme mes hypothèses :
Des « minuscules », c'est ainsi qu'ils se nomment, quittèrent leur pays en guerre en grande barque, mais le bateau s'échoua sur une île et le grand chef appela leur peuple les « Ingoulous », et leur île  « Ingoulounatou. »
Neuf mois plus tard j'étais parfaitement intégré à la communauté. Le chef des Ingoulous me mena à un temple dans lequel je trouvais parchemin sur lequel était écrit en symboles le message suivant:



Voici la traduction que j'en fis :
« Notre peuple était grand. Nous avons quitté notre terre pour fuir la guerre. Nous avons pris la mer puis nous sommes arrivés sur notre île que nous avons appelée Ingoulounatou. Nous sommes prisonniers ici pour toujours parce que notre dieu Louk nous retient prisonniers par une force supranaturelle. » 

Les Ingoulous sont de petits êtres d'environ un mètre de haut. Ce qui frappe le plus dans leur visage avenant, c'est la couleur d'or liquide de leurs grands yeux. Leurs oreilles sont légèrement pointues et leur peau est bleue comme l'eau sacrée de la montagne aux dragons. Leurs cheveux sont entièrement blancs et coiffés court en pics hérissés tout autour de leur tête. Pour les distinguer des filles, les garçons portent des tatouages correspondants aux dieux auxquels ils ont été destinés à la naissance.
Les filles, elles, portent des bracelets en écaille de dragon car elles naissent dans la montagne blanche sous la protection de ces admirables créatures.


Aujourd'hui j'ai fait un nid dans les arbres car c'est ainsi que l'on construit ici.
La cabane que j'ai faite est spacieuse et meublée d'or. Le village s'appelle le village doré car dans les cabanes tout le mobilier est doré. Les Ingoulous trouvent l'or dans une mine qui proche d'une rivière. Durant plusieurs jours je suis allé à la mine pour ramasser de l'or et j'ai fait forger des objets et des meubles en or pur. Je me suis adressé à un forgeron qui habite plus loin dans le village il car il a besoin d'espace, mais le transport n'a pas été un problème.

Les Ingoulous adorent voler sur de larges feuilles en planant sur les courants d'air chaud émanant des volcans.
Comme en Inde, les éléphants sont mis à contribution.
Leur petite taille leur permet également de chevaucher des lions ou d'utiliser les poches des Kangourous.
Enfin, ils se déplacent aussi à l'aide de lianes solidement accrochées aux arbres des forêts de l'île.
Les Ingoulous n'ont pas grand chose à faire, de sorte que voyager d'un endroit à l'autre est pour eux un véritable passe-temps.
Ils peuvent aussi se déplacer à dos de Dragons, pourvu que ceux-ci aient été dressés. 


Je me baladais et j'ai vu une montagne haute mais fine appelée Toulounoulou.
Je suis allé voir de près le volcan Loutoutou ; il était en éruption volcanique constante mais légère et les Ingoulous priaient devant le volcan.
Je suis descendu du volcan : la saison froide de la Koutanaper commençait, et je voyais les Ingoulous s'agiter, très inquiets.
Ils sont allé à la montagne des dieux manifester leur dévotion.

Au volcan, les dragons qui dormaient se sont réveillés énervés.
Quarante dragons ont surgit du volcan en crachant du feu, les Ingoulous se sont dispersés dans toute la forêt.


Plus tard, alors que je me promenais, je vis des personnes avec des vêtements qui portaient les signes de la mort : des têtes, des os blanchis.
Elles étaient maudites parce que le grand chef l'avait ordonné.

J'ai demandé à une vieille dame des explications, et elle m'a dit :
« Tous les deux jours, on doit apporter au souverain un cadeau pour le temple du dieu Louk qui nous retient sur cette île.
Et si on ne lui rapporte pas quelque chose, un de nos enfants devient son esclave pour la journée, au service du dieu.
Car si l'on essaye de fuir de l'île, ce dieu peut tous nous tuer.  Ceux-là ont essayé de partir.» 



Alors que je visitais l'île, j'aperçus une bestiole dont je ne distinguais pas la forme. Mais j'avais la certitude que cela volait. Soudain, il fit frais et le ciel devint plus bleu, puis blanc, et enfin légèrement gris. L'île passa de la douce chaleur au froid démentiel. Des poils sortirent de mes habits sur l'instant.
Retournant au village pour prendre des informations sur cet animal, je l'aperçus au sommet du loutoutou. Les villageois m'expliquèrent que cette chose, en fait, la prezajira, est une sorte de bête fantastique qui peut changer de forme suivant son environnement. Pendant la saison chaude, elle vit près des Loutoutou et du koutrounounoutou. Lors des saisons froides, elle vit près du Toulounoulou.
Ainsi, à elle seule, cette salamandre ignifuge annonce les changements de saison mieux que mon baromètre car elle change d'apparence selon les saisons. Elle est rouge feu exposée à la chaleur et pendant la saison froide elle devient blanche, grise et bleue. C'est la proie favorite des dragons .Cette espèce se cache souvent dans l'eau pour leur échapper.


Les propriétés des vêtements des Ingoulous sont remarquables !
Ces derniers m'ont dit que grâce à la fleur Luston, leur habit faisait pousser des poils d'ours, en hiver, pour les filles. Et pour les garçons ce sont des épines de valalus qui font pousser des poils de cheval. Je leur ai demandé s'ils pouvaient me tailler un habit, et ils ont accepté.
Quant j'ai essayé mon nouvel ensemble j'ai été surpris car il m'allait parfaitement. De plus quand j'ai voulu m'asseoir sur une feuille je suis devenu tout vert. Un peu comme un caméléon. Par la suite, lors de nos déplacements dans l'île, j'ai constaté que leur tenue s'adapte parfaitement à la couleur et à la forme de l'environnement.


La vouivre est grande et forte ; elle est bipède et a un grand corps avec de grandes ailes.
Cette créature vit en basse altitude, en milieu humide ou marécageux.
Les vouivres sont impressionnantes par rapport à la taille humaine.
Elles mesurent à peu près 4 fois la taille d'un homme adulte.
Certains animaux sont extrêmement dangereux. Des moustiques en particuliers, les goulous goulous, dont la piqûre est mortelle. Des onctions de plantes protègent efficacement contre eux. Cependant, j'ai pu constater au moins une maladie : une fièvre magnétique portée par un moustique. La personne touchée par cette épidémie ressent des mini-électrocutions.




Un bovidé particulièrement agressif en troupeau, le zsozso parcourt les plaines de l'île. Et le chasseur ingoulou reste très prudent lorsqu'il va à sa rencontre. Aucune habitation ne se situe en territoire dégagé en partie à cause de cela.

Cependant, j'ai pu constater au moins une maladie : une fièvre magnétique portée par un moustique. La personne touchée par cette épidémie ressent des mini électrocutions.





Les dragons vivent dans les grottes des volcans et survivent à la chaleur autant qu'au froid.
C'est un animal merveilleux volant de haut en bas et en tout sens. Depuis une aire de lancement, les dragons s'élancent dans les courants d'air chaud pour commencer à s'envoler. Pour ne pas risquer de tomber les dragons ont aussi construit une piste à l'entrée de la grotte.
Grâce à sa mâchoire particulière, chaque dragon peut sortir et rentrer sa langue sans souci lorsqu'il veut sentir l'air aux alentours. Il évalue ainsi le sens du vent et la température.

Le dragon fait son nid dans une grotte volcanique ; le nid peut mesurer jusqu'à 15 m de diamètre.
Les dragons pondent leurs oeufs dans des lieux sûrs. Ils préfèrent les grottes volcaniques dans lesquelles il fait au moins quarante degrés.
Les dragons mangent principalement les salamandres et le bétail.
Mais parfois ils tuent les humains ou les brûlent, sauf lorsqu'ils sont dressés.
Parfois un seul coup de langue suffit pour tuer tellement leur langue est chaude.


Alors que je me promenais, j'entendis d'étranges bruits.
Lorsque j'arrivais à la source de ce remue-ménage, j'aperçus les habitants de l'île qui dansaient dans d'étranges accoutrements.

En effet, leurs vêtements ressemblaient à des tatouages. Quant à leur danse, il me semblait qu'elle racontait l'histoire de leur civilisation. Les habitants effectuaient des scènes de constructions, de prières, de cueillettes ...etc.
Mais ce qui me parut le plus étrange, ce fut leur langue qu'ils appelaient la langue Malan, car les sonorités en étaient toutes en « ou ».

Ils dansaient dangereusement autour d'un feu à la fois de couleur rougeâtre, à la fois de couleur blanchâtre. Les femmes portaient des bijoux, qui dans notre monde doivent valoir une fortune. Mais l'endroit où ils pratiquaient ceci n'était qu'un vulgaire sentier de forêt.

Cette danse dura environ vingt minutes. Puis passé ce délai, les habitants rentrèrent nostalgiquement dans leurs nids.
Quant à moi, je rentrais mollement dans ce qui me servait d'abri.


Les dieux Ingoulous ont des noms dont les sonorités évoquent celles des dieux égyptiens. L'écriture des bas-reliefs des tombes correspond également J'y vois une preuve de la validité de mon hypothèse. Dieux : Osise, Olus, Iris,Parès, Leth, Rames, Tok, Sès et Louk .
Osise : dieu de l'eau
Olus : dieu de la terre
Iris : déesse du soleil
Parès : dieu de la guerre
Leth : déesse de la paix

Ramès : déesse de la mort
Tok : déesse de la nature
Sès : déesse du feu
Louk : dieu gardien de l'île qui retient les Ingoulous.
Des 9 dieux, Louk est le plus respecté car le plus puissant : sa seule volonté empêche les Ingoulous de s'éloigner de l'île. Je penche pour une explication plus rationnelle, peut-être un champ magnétique. Les volcans et les séismes répétés me le laisse penser... 


Il y a 2 sortes de temples : ceux des femmes et ceux des hommes.
Les premiers sont arrondis dessus, avec des côtés droits et tous situés sur une colline, en bas de la montagne sacrée.
Ceux des hommes sont construits au pied de la montagne, au milieu des arbres et tout en hauteur. On y pratique des cultes rendus aux statues des dieux, dont certains sont représentés accompagnés d'animaux.
Les gens de cette île mystérieuse offrent de l'eau et de la nourriture.
La montagne sacrée n'a pas de fin (les dieux y habitent), elle s'appelle Toulounoulou.
La religion des habitant porte le nom de Morilman.
Il existe plusieurs prières, et s'ils ne prient pas au moins une fois par jour, ils sont maudits par le grand chef, qui est aussi gardien du culte. C'est une religion joyeuse : il y a 10 fêtes par an suivies par toute la population : karak, kolusion, zoth, zénia, brok, poruche, prunia, ilos, olière et zélia .

Dans les tombeaux creusés dans la montagne, différents dessins ornent les murs: des dragons, des représentations des dieux, et des morts mêmes.
Les portes des tombeaux des femmes sont triangulaires, et celles des tombeaux des hommes sont rondes.
Dès que j'ai commencé à connaître cette île mystérieuse, je me suis aventuré dans les montagnes, et j'en ai visité certains. Dans les tombeaux ronds, il y avait des représentations d'hommes Ingoulous en train de chasser un dragon, ainsi que des représentations des dieux, et aussi des hommes Ingoulous priant.
Dans les sépultures triangulaires, il y avait des représentations de femmes Ingoulous faisant des offrandes, dansant au cours de cérémonies, et également des dessins de tous les dieux.
Dans chacun des tombeaux, il y avait des pièges de diverses sortes et des menaces gravées dans la pierre, tout comme dans ceux des pharaons de la vallée des rois. Encore une fois, le lien semble attesté.


Certains signes ne trompent pas !
On aperçoit des fumerolles sortir du volcan éteint de l'île. Le sol tremble parfois sous les pieds et le ciel se couvre d'une épaisse brume. Il pleut sans discontinuer et la chaleur est étouffante. Même l'eau, à certains endroits, devient bouillante.
J'ai la certitude que les deux volcans vont entrer en éruption, et l'île ne le supportera pas !
Même les animaux ont adopté un comportement des plus étranges ; et les poissons flottent, morts, à la surface des points d'eau. Les plantes tentent de se transformer mais elles ne survivront pas à des changements aussi rapides. Ns vêtements aussi ne savent plus s'adapter au climat.
Quand à mes amis ingoulous, ils se montrent de plus en plus perturbés et cherchent à calmer les dieux en multipliant les offrandes : ils jettent toutes leurs possessions dans les cratères fumants des volcans.



Je ne fais que penser à sortir de cette île maudite, et sauver ses habitants.
J'ai l'intention de mettre mon journal dans ma flasque de whiskey et de le jeter à la mer, en espérant qu'on le retrouvera. Il ne me reste plus qu'une page.
Je pense que la barrière magnétique qui nous retient ici est entrain de s'affaiblir. Depuis quelques jours, les pêcheurs peuvent aller pêcher plus loin et ramènent des espèces inconnues. Je suis presque sûr que dans quelques jours, nous pourrons sortir de l'île grâce à l'aéronef que je suis en train de réparer. Mais il reste toujours le problème des indigènes. Comment les sauver ? Comment leur faire quitter cet enfer ?

Le vieux marabout des Ingoulous a eu l'idée d'harnacher les dragons à une nacelle plus grande que les femmes tressent en brins de Luston.



Cet ouvrage a été réalisé par la classe de 6ème 2 du Collège les Violettes d'Aucamville(31), année 2006-2007, sous la direction de Madame Leroy, professeur d'Arts Plastiques et de Madame Calmont, professeur documentaliste.


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